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Le maire de Lisbonne n'interdit pas aux habitants de pendre du linge aux fenêtres et il a raison. Dans les quartiers populaires comme celui de l'alto bairro, dans les traverses qui jalonnent les grandes artères, c'est très usité. Ce linge étalé, c'est comme des taches de vie, c'est ce qui crée le contact entre ceux qui le pendent et le dépendent. Les plasticiens, les peintres du Dimanche se sont parfois inspirés des façades portant des draps, du linge. En Mai 2014, à Béziers Robert Ménard a pris un arrêté visant à interdire aux habitants de pendre du linge aux balcons, fenêtres et façades des immeubles visibles des voies publiques. Bientôt à Béziers les enfants n'auront plus le droit de rire et de crier dans le centre ville au prétexte qu'on entend plus les moteurs des voitures. Je le pense : Robert Ménard est un con. Lui qui jadis cofonda Reporters Sans Frontière est devenu le chantre de l'ignominie.
J.G