Les bouches de Bonifacio photo © Jack Guerrier 2019
Le geai.
Un geai des chênes revenait chaque soir prendre possession de son territoire. L’oiseau coloré avait un chant de crécelle qui faisait fuir le faucon crécerelle. Il sautillait de toits en branches et sur celle choisie, restait perché. Habituellement, cet animal bleuté était farouche, à la vue du moindre quidam, il s’envolait. Mais dans le bois planté d’argousiers, il prenait ses aises. Il s’installait non loin de votre table, observait l’entourage, faisait toilette, sans problème particulier. Il frayait avec les pinsons des arbres, les mésanges charbonnières et les tourterelles des bois. Il se laissait photographier, d’un côté, de l’autre, laissant admirer son plumage bigarré, ses yeux, son bec et même parfois, se tenait sur une patte. C’est pourquoi Juliette le nomma : le geai des chênes casanier.
Le 16 Septembre à Bonifacio.
©Jack Guerrier 2019