
Photo Jack Guerrier 2020
AZART, la nef des fous
J’ai vu jouer les acteurs sur le chalutier
Une joute sur le port-Rhu
Ils grimpaient aux mats et riaient
Les corps dansaient la vague la musique
Le coryphée contait l’histoire
N’en perdre ni fil ni humour
les projos brillaient sur le quai
La Douarnenez s’encanaillait
L’île Tristan berçait ses grands arbres
Que reste-t-il de la mémoire
Les jours gais les jours tristes l’amour
Les traces ivres de la chanson
Reverrons-nous la vive fête
Les têtes grimaçantes sorties des hublots
Elle navigue la nef des fous
D’un continent l’autre elle vogue
Portant le flot d’humanité
Toutes les nations les espoirs
Vive Azart sans dé ni hasard
Tant que la vie le portera.
Jack Guerrier
A August Dirks, mon ami si vaillant.