La photo du Mercredi 27 Janvier 2016. Chronique lisboète n°11.

Lisboète à la pastelalia.© Photo Jack Guerrier 2016.

Nous vivons avec les lisboètes. Malgré tout, nous sommes des touristes. Je ne passe pas inaperçu avec mon appareil photo. Le matin, nous petit déjeunons à l'appartement de Carla vers 8h00, puis, nous reprenons un nouveau petit déjeuner à la pastelaria près de la rue dos poais de s. Bento pour goûter aux pâtisseries, parler avec les commerçants, les clients. Les lisboètes sont curieux et bienveillants. Ils nous demandent si nous sommes français. Puis nous prenons le chemin du mercado Da Ribeira. C'est pour nous un point stratégique. La gare de Cais de Sodré est très proche. Au mercado Da Ribeira, on fait son marché : poisson, viande, légumes. Cette grande halle recèle des images populaires. Dans l'autre partie du marché, il y a une multitude des petits restaurants dans lesquels touristes et lisboètes aisés viennent déjeuner. Dans certains restos la cuisine est élaborée par des chefs étoilés. C'est moderne, un peu fabriqué. Nous avons préféré un petit resto juste en face, côté ville. On y a mangé du grenadier frais et grillé, de belles portions de poissons entiers pour 10 euros chacun avec le reste, boissons et entrée et dessert. Lisbonne est-elle encore la ville du peuple, malgré ses commerces, sa vie turbulente et ses nombreux retraités ? Comme ailleurs en Europe, les ouvriers et les employés habitent en banlieue, les logements y sont moins chers. Le centre ville est envahit par les enseignes cotées en bourse. Savez-vous que votre carte Fn(e)c* française n'est pas valable à la Fn(e)c de Lisbonne ? Ils ont vraiment tout compris ces capitalistes au grand cœur. Cet après-midi nous allons au musée d'art moderne voir des peintures de Sonia et Robert Delaunay et des artistes portugais amis dont Eduardo Viana . Fascinant.

* changez la voyelle !

© Jack Guerrier 2016.

Le boucher devant sa porte.© Photo Jack Guerrier 2016.

Lisboète à sa porte.© Photo Jack Guerrier 2016.