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La photo du 30 Janvier
Bonne pâte pâteuse.
Une de nos exquises connaissances, la très appréciée Juliette G., fin cordon bleu des Vosges, nous dit avoir découvert plus fort que les peintures à cuire !
Comme nous le savons tous, les peintures à cuire sont utilisées essentiellement dans l’industrie automobile et ne recèlent aucun caractère culinaire, du moins jusqu’à ces derniers mois.
Hors, notre savante chercheuse, ayant mis la main à la pâte d’arrache-pied, a, on le sait, découvert de nouveaux composants nutritifs peu coûteux pour la peinture à cuire. On objectera que les utilisateurs de la pâte à sel colorée ont depuis longtemps utilisés de tels procédés pour justement colorer leur pâte avant de la passer au four.
Eh bien, je vous engage (sans salaire) à tenter de mordre un de ces sujets sortis du four. Je gage que vous ferez l’acquisition d’une prothèse neuve d’ici peu et contribuerez ainsi à aggraver le trou de la sécurité sociale.
« Ces petits sujets si mignons sont immangeables » m’a dit récemment un anthropophage de mes amis, tout en le déplorant.
Plus fort encore, notre néo-nutritionniste experte fait accomplir un pas de géant à l’éducation enfantine et cantinière.
En effet, cette peinture à cuire peut s’appliquer sur les légumes ! Souvent les enfants rechignent à manger les épinards, les haricots verts, les carottes. Quoi de plus facile que de les repeindre à la couleur que l’enfant appréciera ? Des carottes jaunes ou bleues par exemple, des épinards rouges ou des blettes caca d’oie et bon appétit mon fils !
Restait un point épineux à résoudre. Celui des frites et autres denrées à frire.
Notre précieuse cuisinière nous apprend à l’instant par courriel que l’affaire est résolue ! Elle a trouvé le moyen de créer une peinture à frire. Elle joint à son e-mail une photo très réussie et fort bien cadrée de frites multicolores du meilleur effet.
Enfin un rayon de soleil dans la noirceur hivernale.
Notre estimée Fragonard de la cuisine dit garder ses recettes au fond de son cœur.
Gageons que plus d’un déluré voudra le lui prendre (son cœur).
Signé : Un fervent admirateur d’Alphonse Allais qui tient à rester anonyme.

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